Pendant de nombreuses années, j'ai été la reine de la diminution et du rejet. Mes amis m'ont loué pour ma capacité à pardonner et à continuer à entretenir des relations avec des personnes qui m'avaient blessé. Et ce n'est donc que lorsqu'un prêtre très vif m'a appelé sur mon sang-froid que j'ai enfin compris ce phénomène. Je n'étais pas doué pour pardonner; J'étais doué pour prétendre que ça ne faisait pas mal.
Je suis tellement inspiré par la femme dans l'Evangile d'aujourd'hui. Bien qu'elle souffre depuis plus d'une décennie de cette condition épuisante et isolante, elle rassemble ses forces et va à Jésus. Non seulement elle se présente, mais elle s'attend à être guérie.
Trop souvent, nous minimisons nos blessures. Nous essayons de gérer les retombées d'un chagrin d'amour ou du séjour à l'hôpital d'un être cher dans le but de revenir à la « vraie vie » le plus rapidement et le plus harmonieusement possible. Après tout, nous ne voulons pas être un fardeau. Mais c'est la vraie vie et parfois la vraie vie fait mal.
La Bonne Nouvelle est que Jésus veut nous rencontrer dans nos souffrances. Le hic, c'est que nous devons Lui montrer.
Imaginez un enfant avec une coupure ou une égratignure. Ça fait tellement mal! C'est effrayant! La pommade piquera-t-elle ? Mais comme tout Père aimant, Dieu ne va pas nous gronder une fois qu'Il nous aura mis sur ce comptoir, évaluant la blessure. Il va tendrement le nettoyer et l'habiller. Et parfois ça fait mal, surtout s'il s'agit de rouvrir une vieille blessure, mais Dieu sait que nous ne guérirons jamais correctement s'il ne s'en occupe pas.
Jésus ne peut pas arrêter l'hémorragie si nous ne venons pas à lui. Si nous ne lui demandons pas de nous aider, nous ne sentirons pas son pouvoir salvateur parcourir notre corps. Si nous parlons de nos problèmes à tout le monde sauf à lui, nous ne l'entendrons pas parler de courage à nos cœurs fatigués. Il ne peut pas calmer nos peurs si nous ne les exprimons jamais. Il ne peut pas guérir la douleur de notre passé si nous cachons nos blessures.
Jésus n'est pas trop occupé pour votre brisement. On pourrait dire qu'un père mendiant pour la vie de son enfant avait le plus grand besoin, mais Jésus s'est quand même arrêté pour elle. Et Il se retournera pour vous aussi, si seulement vous avez le courage de sortir de la foule et de Lui demander.
Avec quoi pouvez-vous venir à Lui aujourd'hui ? Tournez-vous vers Lui dans votre cœur.
Beth Davis est la directrice de l'avancement du ministère pour Blessed is She. Elle a été ministre de la jeunesse pendant onze ans. Elle a à cœur d'enseigner aux femmes comment développer une relation intime avec Jésus et parler d'espoir aux âmes fatiguées. Vous pouvez en savoir plus sur elle ici .