Bientôt, une femme dont la fille avait un esprit impur entendit parler de lui. Elle est venue et est tombée à ses pieds. La femme était grecque, syrophénicienne de naissance, et elle le supplia de chasser le démon de sa fille. // Marc 7:25-26
Ayant grandi dans un foyer juif, j'ai toujours aimé le mot yiddish chutzpah (rime avec "foot spa") et j'ai admiré ceux qui exhibaient cette qualité. La chutzpah est définie comme du nerf, de l'audace, de l'audace et des tripes incroyables. C'est la volonté de prendre des risques, même si cela choque ou surprend les autres. C'est peut-être pour cette raison que j'apprécie le récit de Jésus et de la femme syrophénicienne dans l'Évangile d'aujourd'hui – une description du culot à son meilleur !
Première scène : Jésus se repose dans une maison du quartier des Gentils à Tyr. Il ne veut pas attirer l'attention sur lui ou sur son ministère, mais sa réputation le précède.
Scène 2 : Une femme gentille avec une fille tourmentée et possédée a désespérément besoin d'aide. Elle se fiche que Jésus ne soit pas disponible. Elle le trouve et mendie à ses pieds.
Scène 3 : Ce qui s'ensuit est une conversation honnête et inconfortable entre le Messie juif et une gentille désespérée. Jésus soutient que sa mission est d'abord envers les Juifs. Sans se laisser décourager et sans phase par la résistance apparente de Jésus, elle riposte étonnamment avec une grande perspicacité. Jésus va-t-il céder ? Cette femme va-t-elle reculer ? La jeune gentille tourmentée recevra-t-elle une miette de guérison ?
Scène 4 : La femme au culot montre une foi audacieuse. Malgré les obstacles et les déboires, elle ne cède pas au découragement. Ce qui ressemble à un rejet, elle se transforme en une invitation à persévérer. Elle sait qu'elle n'a pas sa place à table, mais elle demande : « Jésus, donne-moi ce que je ne mérite pas sur la base de ta bonté, et j'en ai besoin maintenant ! Sa foi remarquable puise en Jésus le pouvoir de guérison qu'elle recherche.
Scène de clôture : Jésus aime la foi audacieuse et il cherche toujours à susciter une foi plus profonde en nous. Avons-nous le culot de rechercher le Seigneur, même lorsqu'il semble silencieux et qu'il s'agit d'une situation impossible ? Faisons-nous suffisamment confiance au cœur de Jésus pour l'engager dans une conversation honnête, voire inconfortable ? Sœur, puissions-nous être remplies comme cette femme d'une sainte chutzpah et de la foi, de la hardiesse et de l'audace nécessaires pour apporter nos besoins à Celui qui aime sauver.