Chaque fois que Jésus annonce l'un de ces quiz pop dans ma vie, je l'échoue. Parfois, je me surprends en train d'échouer, et je lutte pour mettre mon cœur dans une disposition appropriée d'abandon, de confiance et de paix, mais toujours, toujours – cela semble inévitable – je panique.
Dieu, j'ai besoin que tu fasses cela maintenant. MAINTENANT. Seigneur, combien de temps ? Je ne peux pas le supporter, je ne peux pas le gérer, je ne peux pas le supporter. . . .
Et Jésus me pose la même question rhétorique qu'Il pose à Saint Philippe, soulignant la situation flagrante comme celle dont JE ME FAIS ACTUELLEMENT EFFRAYE À PROPOS DU SEIGNEUR et Lui demandant, presque avec désinvolture, "Que pouvons-nous faire à ce sujet, vous et moi ensemble ?"
"Cela" étant cette chose massive pour laquelle il n'y a pas de solution terrestre. C'est presque comme si le Seigneur, désignant la foule amassée de disciples affamés, saisit doucement le menton de chacun de ses apôtres, attirant patiemment leur attention sur ce qu'il est sur le point de faire.
Parce que vous avez ce besoin ? Cette situation impossible et incroyablement compliquée ? Il sait déjà ce qu'il va faire à ce sujet.
Et Il veut que nous Le regardions. Déposer nos petites contributions, nos solutions petites et insuffisantes à ses pieds avec une joie profonde et pleine d'attente, et le regarder pourvoir.
Alors Il demande, et Il attend. Et puis Saint André, le frère du premier pape, un gars qui n'a pas besoin d'être sous les projecteurs et qui a une confiance humble et totale en Jésus, il s'éclaircit un peu la gorge et désigne un enfant dans la foule avec un sac à lunch plein de pain et des poissons, se sentant peut-être un peu penaud mais vaincu par l'amour confiant qu'Il peut s'Il le veut.
Et Il le veut.
Et ainsi la combinaison de cette petite graine de moutarde de la foi de saint André, l'évaluation désespérée de saint Philippe de la crise actuelle et la générosité enfantine du moindre d'entre eux devient l'une des paraboles les plus puissantes de l'Évangile. Jésus prend notre presque rien, et Il travaille avec cela. Il multiplie. Il fournit.
Je vois une progression de la vie spirituelle dans ces trois personnages : l'anxiété de saint Philippe, la foi hésitante et dans l'attente de saint André et l'acte confiant d'abandon total du petit garçon. Et j'espère imiter le petit garçon à chaque situation qui se présente.
Jésus prend presque rien, et Il travaille avec. Il multiplie + fournit. // @jkuebbingClick to tweet
Seigneur, aide-moi à passer directement à la fin de la prochaine épreuve, jetant mes pains et mes poissons sur tes genoux sans hésitation, souriant en attendant que tu bouges. Parce que tu le fais toujours.
Jenny Uebbing est rédactrice et rédactrice indépendante pour Catholic News Agency. Elle vit à Denver, Colorado avec son mari Dave et leur petite armée de tout-petits. Vous pouvez en savoir plus sur sa foi, ses réflexions sur la bioéthique et les échecs de l'apprentissage de la propreté ici .