Il arriva au coin de la rue avec une étincelle dans les yeux et un sourire fier sur son visage. "Maman", a dit mon jardin d'enfants. « Je viens de mettre un peu de déodorant de papa. Mes aisselles sont tellement rafraîchissantes.
En riant, je l'ai attrapé et l'ai tenu. Je fermai les yeux et le moment ralentit jusqu'à une pause. Il posa sa tête sur mon épaule et me tapota le dos avec un doux tap-tap-tap. J'ai pris une profonde inspiration, apportant le parfum "Fresh Blast", mais aussi le soleil et le vent qui s'attardaient sur son cou et le col de sa chemise.
Je veux que ces moments durent, alors j'essaie de les mémoriser. La douceur du t-shirt sur son dos osseux. La douceur piquante de ses cheveux courts et noirs. Le "mmmm" qu'il ronronne presque alors qu'il s'imprègne de mon amour.
Mais je sais que je finirai par oublier. Pendant treize ans, j'ai fait cela avec tous mes enfants, m'y attarder pour pouvoir ranger ces précieux moments. Mais les souvenirs ne sont pas sécurisés et ils s'éclipsent derrière des listes de choses à faire.
Peut-être que le Seigneur le permet, alors je me concentrerai sur le moment présent, en étant toujours conscient de ce que ma vocation exige de moi en ce moment, en les aimant toujours en ce moment. Et peut-être permet-il que cela m'aide à surmonter ma peur de voir mes enfants grandir et ma maison vide. Ou peut-être le permet-il parce qu'il sait que « le ciel et la terre passeront ». Tout cela aura disparu un jour, et seules ses paroles resteront (Marc 13:32).
La tribulation et les ténèbres dont parle Jésus dans l'évangile d'aujourd'hui (Marc 13:24-25) semblent terrifiantes, mais je m'accroche à sa promesse. Ses paroles resteront. Et ses paroles me rassurent qu'il "n'abandonnera pas mon âme au monde souterrain" mais qu'il "me montrera le chemin de la vie, une plénitude de joies en sa présence" (Psaume 16:10-11).
À quelle situation actuelle essayez-vous de vous accrocher par peur de l'avenir ? Parlez-en à Jésus, remettez-le à Lui et engagez-vous à faire confiance à Sa parole.
Accrochez-vous à sa promesse. // Bonnie Engstrom Click to tweet