« Quiconque écoute mes paroles et les met en pratique sera comme un sage qui a bâti sa maison sur le roc. » // Matthieu 7:24
Par un frileux dimanche matin de décembre, nous venions de finir d'écouter les annonces de fin de messe quand nous entendîmes haut et fort du fond de l'église :
"Ho ho ho! Joyeux noël!"
Ma fille de deux ans a regardé avec horreur un homme étrange avec une fausse barbe lui faire signe et l'a invitée à "Donuts with Santa" après la messe. Après la foule dans la salle sociale, j'ai amené ma fille pour dire bonjour. Elle lui jeta un coup d'œil, me serra plus fort et fondit en larmes.
Je suis arrivée à la maternité pleine d'enthousiasme. Ces premiers Noëls, j'ai retroussé mes manches et je me suis mis au travail. Nous avons laissé nos chaussures pour la Saint-Nicolas. Nous avons mis un pyjama, bu du chocolat chaud et regardé Polar Express. Nous avons allumé les bougies de l'Avent et mis en place notre scène de la Nativité. Nous avons fait des biscuits, découpé des flocons de neige en papier et chanté des chants de Noël dans une maison de retraite. Nous avons magasiné, fabriqué et taillé l'arbre. Nous étions occupés et j'étais fatigué.
Une décennie après le début de ce voyage maternel, j'ai simplifié un peu, ne faisant que ce qui nous apporte une joie ou une paix particulière. L'une de ces choses est l'arbre de Jessé, une belle tradition qui nous permet de plonger lentement et profondément dans l'arbre généalogique de Jésus, en nous souvenant des belles racines juives de notre foi et en voyant le fil de la fidélité de Dieu tout au long. Cette lente dégustation de l'Écriture nous met au défi d'être saints, d'agir avec amour envers ceux qui nous entourent et recentre notre attention dispersée sur le grand mystère de l'Incarnation.
Si votre vie ressemble à l'intérieur d'une boule à neige alors que l'agitation des vacances tourbillonne autour de vous, ma sœur, ralentissez. Écoutez sa parole et obéissez. Vous ne serez pas secoué.
Vous ne serez pas ébranlé. // Elizabeth BlankeClick to tweet