"C'est comme une graine de moutarde qui, lorsqu'elle est semée dans le sol, est la plus petite de toutes les graines de la terre." // Marc 4:31
C'était tard le soir au travail et je pouvais sentir le mal de tête dû à l'épuisement physique et émotionnel arriver. La récente transition vers un nouveau travail et une nouvelle ville pesait lourdement sur mon cœur et je me sentais agité. Je ne pensais pas pouvoir raisonnablement appeler un ami à 23 heures un soir de semaine, alors je suis allé dans une petite chapelle. Me dépêchant de prier, j'ouvris ma Bible et mes livres pour trouver une sorte de réponse pour remédier à ce malaise et à cet épuisement. Les minutes passaient et je devenais de plus en plus frustré. Rien ne semblait apporter le repos en moi. J'ai lu et lu, et pourtant je suis devenu encore plus fatigué et épuisé. J'ai crié avec frustration : « Que veux-tu de moi ?
L'honnêteté , j'ai entendu dans mon propre cœur.
J'ai commencé à réaliser que je n'avais pas offert à Dieu ce qui était vraiment à l'origine de mon épuisement : ma solitude. Ma crainte était que ce soit trop insignifiant, trop petit. J'ai appris cette nuit-là que le Seigneur désire être avec moi à tout moment. Quand je suis seul sur le chemin du retour, quand j'ai eu une interaction épuisante, quand j'ai simplement besoin d'un ami mais qu'il est trop tard, ou quand j'ai juste besoin d'un câlin, il est là. Il s'occupe de moi là-bas. Il a hâte de me rencontrer ici. Aucun de ces désirs n'est trop petit pour qu'Il le remarque. Et souvent, comme la graine de moutarde dans l'Evangile d'aujourd'hui, ce sont les pépinières des plus grandes vérités.
Ami, Notre-Seigneur prend grand plaisir à être invité dans ces petits et tendres pépins de moutarde de votre cœur pour y semer la semence d'une intimité qui portera beaucoup de fruits. Puissiez-vous avoir la clarté nécessaire pour voir ces endroits petits mais puissants dans votre propre cœur et le courage de les apporter à Notre Bien-Aimé.
Une seule chose est nécessaire; que le pécheur ouvre la porte de son cœur, si peu soit-il, pour laisser entrer un rayon de la grâce miséricordieuse de Dieu, et alors Dieu fera le reste. // Sainte Faustine, Journal de Sainte Faustine (1507)