J'ai abordé le sacrement de la réconciliation avec un cœur lourd que j'attribuais aux péchés que j'allais confesser. Poursuivant ma routine habituelle, j'ai énuméré les péchés habituels qui m'avaient fait revenir au confessionnal encore et encore.
Alors que j'atteignais la fin de ma litanie d'imperfections, j'ai pris une profonde inspiration et j'ai anticipé la pénitence standard de trois Je vous salue Marie qui me retiendrait jusqu'à la confession du mois prochain. Cependant, mon attente a été accueillie par un silence, puis une question perçante :
« Croyez-vous que Dieu vous aime ?
Je me suis tu. Je n'ai pas eu de réponse sûre.
Le prêtre m'expliqua ensuite avec douceur la racine de chaque péché que je confessais à plusieurs reprises : l'insécurité. Cette explication difficile a révélé le fait que je ne vivais pas ma vie à partir d'un lieu de confiance dans l'amour du Père pour moi. Au lieu de cela, je vivais dans la poursuite constante de l'affirmation qui a soutenu une vie d'insécurité.
J'essayais de supporter la pression de prouver que je méritais une vie qui n'a jamais été la mienne au départ. Ainsi, au lieu de mes habituels Je vous salue Marie, je me suis retrouvé à prier à plusieurs reprises : « Jésus, je crois que tu m'aimes. J'ai confiance que tu m'as créé pour le bien. Donnez-moi la grâce de le voir.
Dans l'évangile d'aujourd'hui, Jésus explique l'importance d'aligner nos cœurs sur le chemin de la justice et de ne pas semer ces tendances qui nous conduisent au péché et à la honte. Il promet que « les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père », et c'est une raison de se réjouir (Matthieu 13 :43).
Ma sœur, je ne peux pas vous dire combien de fois je reviens à cette prière que j'ai reçue au confessionnal. Mais à chaque acte d'abandon, je peux voir plus clairement la vie pour laquelle nous sommes tous créés. Et laissez-moi vous dire que ce n'est pas une vie d'insécurité.
Nous sommes appelés à briller. Nous sommes invités à vivre de la maison du Père.
Jésus, je crois que tu m'aimes. // Kelsey DassanceClick to tweet