"Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le dans la lumière ; ce que vous entendez chuchoter, proclamez-le sur les toits" (Matthieu 10 :27).
Mon directeur spirituel a demandé : « Comment va ta prière ? Il l'a demandé calmement, ouvertement, sans aucune trace de réprobation. La réponse a été "Sec".
Et je pense qu'il le savait sur la base de la myriade de luttes que j'exposais devant lui sur cette table de salle de conférence, dans cette pièce bordée de livres, serrant mon gobelet en papier avec de l'eau glacée entre deux paumes moites.
Dans ma prière lancinante, dans ma prière bruyante, je ne pouvais pas sentir la présence de Dieu. Dans ma prière qui consistait en une liste de demandes et une fête de sanglots, je ne m'appuyais pas sur les Écritures, juste sur mes listes humides. Dans cette prière, le puits était à sec, le seau perdu, la corde coupée.
Mais quand je pense à l'Evangile d'aujourd'hui, je suis poussé dans la réalité spirituelle que le Seigneur est ici, dans ce souffle même, attendant, patiemment, veillant, avec amour, pour se révéler à mon cœur apaisé.
Votre cœur est-il assez calme et paisible pour entendre sa voix, sœur ? La paix est un fruit de l'Esprit Saint, celui que nous pouvons cultiver et élargir lorsque nous sommes en état de grâce.
Car quand ce sera, et quand nous le serons, nous aurons tant à dire, à proclamer. Ma prière avait besoin de ce rappel de silence. Si le vôtre aussi, ne soyez pas gêné. Apaisez-vous en sa présence et laissez son eau vive se déverser sur vous.
écouter la dévotion d'aujourd'hui