Animé par sa première expérience de tyrolienne, mon fils aîné gazouillait sans cesse sur la banquette arrière de notre van.
« N'était-ce pas génial, maman ?! Peux-tu croire que je l'ai fait ?!
J'étais tout aussi excité. « Tu étais si courageux ! Étais-tu nerveux juste avant de sauter ? Qu'est-ce qui t'a décidé à te lancer ?
Un regard contemplatif traversa momentanément son visage. "Je ne me sentais pas vraiment courageux, j'ai juste sauté !"
Ignorant la sagesse qu'il venait de partager, il a continué à discuter de sa journée avec ses amis pendant que mon esprit (certes) s'enfonçait plus profondément dans sa perspicacité.
Je ne me sens pas courageux la plupart du temps. Je prie continuellement pour le courage. Spirituellement parlant, je suis conscient de ma lâcheté et de ma réticence. Mais quand je réfléchis aux moments où je me suis senti le plus moi-même, le plus libre, c'est toujours quand je marche dans la foi avec Jésus.
Le Psaume 23, le Psaume responsorial d'aujourd'hui, indique pourquoi : « Je ne crains aucun mal, car tu es à mes côtés avec ta verge et ton bâton qui me donnent du courage.
Ce n'est pas par notre propre volonté ou par une pensée positive que nous agissons courageusement ; c'est par la verge et le bâton du Seigneur. Ses conseils – Son accompagnement – sont ce qui donne à la fois au Psalmiste et à nous du courage.
Nous n'avons pas à nous soucier d'être courageux par nous-mêmes. Notre courage vient de notre confiance en Celui qui nous guide.
Où vous demande-t-il d'être courageux en ce moment ? Peut-être que vous ne vous « sentez » pas très courageux, mais reposez-vous sur le fait que le courage n'est pas un sentiment. Le courage est une confiance, une confiance dans le Bon Pasteur. Alors franchissez le pas de la plateforme de la tyrolienne, sachant que le courage se trouve dans la liberté.