Dieu, dans ta bonté, tu as fait une maison pour les pauvres.
Une pluie abondante tu as fait pleuvoir, ô Dieu, sur ton héritage;
tu as restauré la terre quand elle languissait; ton troupeau s'y est installé;
dans ta bonté, ô Dieu, tu l'as pourvu aux nécessiteux.
// Psaume 68:10-11
Ma joue était pressée contre le sol froid tandis que les restes de larmes coulaient autour de mon visage. J'ai été essoré par ce qui m'a semblé être des heures de sanglots. C'était arrivé. J'avais finalement atteint cette limite inconnue et j'ai été poussé par-dessus le bord et je tombais, tombais, tombais.
Mon anxiété post-partum s'est manifestée de différentes manières. La plupart des jours, il y avait un faible niveau constant de méfiance et de bavardage mental. Est-ce que toutes les tâches seraient accomplies ? Resteraient-ils tous en sécurité ? Serais-je capable de gérer la privation de sommeil, les responsabilités professionnelles et la prestation de soins ?
Jour après jour, je languis dans cette mer d'angoisse. Je n'ai pas vu le péage que cela prenait, j'essayais juste de le faire jusqu'au lendemain. je tombais.
Et j'ai atterri. . .
. . . à plat sur mon visage, étendu sur le sol, pleurant mes yeux et luttant pour respirer. C'était devenu trop, et j'ai craqué. Je me demandais ce que ma famille penserait de moi. Je craignais d'effrayer mes enfants, mais les sanglots continuaient à venir. Petit à petit, je me suis calmé jusqu'à n'être plus qu'une coquille vide. Mon mari est venu me chercher et m'a aidé à aller aux toilettes. Je m'assis sur le sol de la baignoire et laissai l'eau m'envahir.
Au cours des jours, des semaines et des mois suivants, j'ai demandé de l'aide. J'ai tendu la main à des amis bien-aimés qui ont prié pour moi. J'ai contacté le service de santé mentale de mon fournisseur de soins de santé. J'ai recommencé mes médicaments. J'ai prié. Je me suis nourri. Je me suis baigné. Je l'ai pris au jour le jour.
Dans cette angoisse et cette rupture, le Seigneur a marché à mes côtés. J'ai senti sa présence dans le vide. Ce n'était pas une reprise radicale. Ce n'était pas un revirement de santé mentale miraculeux à 180 degrés. Ce sont les pas lents et quotidiens vers la guérison. Il restaure la terre languissante de mon âme. Il me donne les outils pour survivre et prospérer et les connaissances pour savoir que je ne suis pas seul.
Ma sœur, tu n'es jamais seule. Appuyez-vous sur Lui dans tout ce qui vous accable. Il a fait une maison pour nous.
Appuyez-vous sur Lui dans tout ce qui vous accable. // @substance_soulClick to tweet