Élevé dans un foyer juif pratiquant, je n'avais aucune idée de qui était Jésus ou de ce qu'il enseignait.
Ce n'est qu'au cours de ma dernière année de lycée que je me suis aventuré dans une église catholique lors d'une excursion scolaire pour la toute première fois. Je me souviens que mes sens et ma sensibilité étaient assaillis par les images et les odeurs de cette vieille église, mais des questions et des réponses plus profondes sur l'image d'un homme nu battu et suspendu à une croix n'émergeaient qu'un an plus tard à l'université.
Tard dans la nuit, je me suis assis dans mon dortoir et j'ai ouvert avec précaution une bible chrétienne pour la première fois. Cet homme sur la croix était un Juif, le personnage principal d'un drame rempli d'intrigues, de trahisons, d'héroïsme, d'amour et d'espoir messianique. Au cours des neuf mois suivants, les Évangiles sont devenus ma lecture quotidienne et les paroles de Jésus ont suscité en moi à la fois de l'excitation et une peur immense.
J'ai compris, peut-être comme le peuple juif de son époque, que croire et adhérer sans réserve à la Bonne Nouvelle de Jésus changerait radicalement ma vie et serait une source de conflit, de douleur et de division au sein de ma propre famille.
Dans l'évangile d'aujourd'hui (Luc 12 :49-53), Jésus nous rappelle son véritable dessein : « mettre le feu à la terre ». Il est venu affronter et vaincre le péché dans chaque cœur humain. Ce choc cosmique des pouvoirs spirituels a entraîné un bouleversement. La terre a tremblé, le rideau du sanctuaire s'est déchiré en deux, les foyers ont été divisés et les croyants ont été persécutés et tués, tout comme leur Maître.
Dieu n'a pas envoyé Son Fils pour nous aider à nous installer dans le statu quo, à gagner en popularité ou à nous sentir mieux dans notre peau.
Le Raffineur est venu enflammer nos cœurs d'amour pour Lui et brûler en nous tout ce qui s'oppose à notre allégeance totale au Roi. Ses paroles devraient nous déstabiliser et nous donner le courage de résister à un christianisme confortable, commode et compromis.
Il n'y a pas de juste milieu avec Christ. Il ne donne jamais cette option à Ses disciples.
Il n'y a pas de juste milieu avec Christ. // @bloverevolutionClick to tweet
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