Il a dit: «Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a mis plus que tout le reste; car ces autres ont tous fait des offrandes de leur surplus de richesse, mais elle, de sa pauvreté, a offert tout son gagne-pain. // Luc 21:3-4
Cela fait trois mois que mon utérus s'est rompu. Trois mois depuis les transfusions sanguines et la césarienne d'urgence et le séjour d'une semaine à l'hôpital.
Et parfois, le passage du temps semble impossible. Parce que ce jour persiste encore si profondément dans mon corps. L'incision me fait toujours mal et ma tête palpite toujours à cause du manque de sang. Pourtant, les bébés ont encore besoin d'être bercé en pleine nuit, et les grands enfants ont encore besoin d'être soignés au petit jour.
Et c'est souvent dans ces moments quotidiens monotones que je me sens vraiment épuisé. Les moments où les besoins de chacun culminent et consument mon corps fatigué et brisé. Ce sont les moments où je suis tendue pour donner un peu plus et appelée à aimer un peu plus fort.
La lecture de l'Évangile d'aujourd'hui sur la pauvre veuve est le reflet de ce genre de moments. C'est un rappel de notre appel à donner. Et parfois, nos cadeaux ne sont pas monétaires du tout. Parfois, nos « deux petites pièces » sont les sacrifices quotidiens que nous faisons pour l'amour de l'Évangile. C'est bercer un bébé dans le noir pendant que vos yeux aspirent au sommeil. Il aide un parent vieillissant à traverser ses derniers jours. C'est préparer un repas pour une voisine alors que la maladie ravage son foyer.
Nous sommes appelés à donner de nombreuses façons et de nombreux sacrifices nous sont demandés de faire. Et c'est dans ces sacrifices que se trouve la vraie grâce.
Alors, chère sœur, quelles sont les deux petites pièces que vous avez à offrir aujourd'hui ?
C'est dans ces sacrifices que se trouve la vraie grâce. // Brittany CalavittaClick to tweet