Je suis sûr que je ne suis pas seul dans la lutte pour ne pas ressentir la grâce.
Bien sûr, il y a des moments extraordinaires où le voile entre le ciel et la terre semble s'ouvrir et une réponse divine vient que je reconnais instantanément. Mais il y a souvent plus de jours qu'autrement où je ne ressens pas la grâce. Je lutte avec mes responsabilités quotidiennes, avec ma propre attitude et mes blessures, en essayant de prier, sans un baume notable pour mes sentiments.
Grace ne semble pas apparaître et me donner des super pouvoirs ou une disposition éternellement ensoleillée.
Saint Paul en a aussi fait l'expérience, à un degré beaucoup plus élevé d'ailleurs. Il a été persécuté dans la plupart des endroits où il a voyagé, a enduré la torture et de terribles fardeaux pour partager l'Évangile et les sacrements.
Dans la première lecture d'aujourd'hui, saint Paul reconnaît que même si nous ressentons de l'affliction à tous égards, nous ne sommes pas écrasés ( voir 2 Corinthiens 4, 7-15). La grâce est à l'œuvre même lorsque nous nous sentons découragés et blessés, et aussi lorsque nous ne ressentons rien de spécial en particulier, ni abandonné ni extatique.
La grâce nous soutient, nous protège, nous porte, quels que soient nos sentiments aujourd'hui car nous sommes unis à Jésus.
Nous sommes unis à Jésus non seulement dans sa vie mais aussi dans sa mort. La grâce n'efface pas la difficulté ou la douleur de la vie, tout comme la vie du Christ n'était pas exempte de douleur, mais la grâce nous donne la capacité transcendante de vivre en sachant que nos vies sont destinées à plus que ce que ce monde offre.
La grâce, celle-là même qui nous permet de vivre avec Dieu, est le trésor contenu dans les vases très normaux, très terre à terre de nos vies ordinaires.
écouter la dévotion d'aujourd'hui
Grace est au travail. // @christyisingerClick to tweet