"Tu es le sel de la terre." // Matthieu 5:13
J'étais en pèlerinage de quatre jours dans un sanctuaire marial, et c'était glorieux : la douleur, la satisfaction, la sueur, la grâce pendant les Confessions en marchant, l'air rempli de musique et les chapelets chantés. J'avais appris deux choses importantes lors de ma première visite l'année précédente : la vitesse à laquelle on marchait déterminait les conversations et aussi si l'on pouvait ou non entendre les conversations des témoins partagées par le mégaphone. Ce jour-là, la vitesse était en ma faveur pour les deux raisons.
Un de mes amis a commencé à me parler d'un converti qui était parmi nous. Il avait été pasteur d'une méga-église protestante qui avait décidé de tout quitter et de devenir catholique. J'étais intrigué ! Quelques instants après cette conversation, une voix s'éleva dans le mégaphone introduisant le prochain orateur qui partagerait son témoignage avec nous. À ma grande surprise, c'était le pasteur protestant devenu catholique, dont je venais d'entendre parler.
Il a partagé son puissant témoignage avec nous - ceux d'entre nous qui sont assez proches pour l'entendre - et à la fin de son discours, il a réfléchi sur cette ligne même de l'Évangile d'aujourd'hui : « Vous êtes le sel de la terre » (Matthieu 5 :13). . J'avais souvent lu au-delà de cette ligne et sauté à la partie "ville sur la colline" car c'était beaucoup plus facile pour moi de comprendre. Je connaissais certaines des interprétations courantes de l'image du sel. Pourtant, ce converti a partagé avec nous une nouvelle perspective que je n'avais pas entendue.
Il a demandé : « Que fait le sel ? Il y avait beaucoup de réponses typiques qui flottaient dans l'esprit de tout le monde, j'en suis sûr. Puis il interrompit ces pensées pour dire : « Le sel nous donne soif. Nous sommes appelés à rendre le monde assoiffé de Dieu. (Insérez cet emoji époustouflant parce que c'est exactement ce que je ressentais). De nombreuses années ont passé et je me souviens encore très bien de ces mots. J'espère ne pas les oublier.
Toi et moi sommes appelées, ma sœur, à vivre de manière à donner aux autres autour de nous soif de Dieu, le Dieu qui a aussi soif d'eux ( voir Jean 19:28).