Dès maintenant, dit l'Éternel, revenez à moi de tout votre cœur, car je suis miséricordieux et miséricordieux. // Joël 2:12
Les lectures d'aujourd'hui sont si abondantes que je ne savais pas où allait atterrir ma réflexion. Je me suis d'abord senti appelé à partager sur la lecture de Jérémie en particulier que « la fidélité a disparu ; le mot lui-même est banni de leur discours » (7:28). En entrant dans le monde, je me demande parfois si c'est ce qui s'est passé. Je marche parmi des fidèles devenus infidèles alors que nous poursuivons cette épreuve qui nous a tous touchés.
La Parole ne pénètre-t-elle pas tellement nos cœurs que la Parole elle-même est bannie de notre propre parole ? Je suis distrait par ce qui se passe là-bas, je ne permets pas à la Parole de pénétrer au plus profond de mon être pour augmenter ma propre fidélité et marcher avec le Seigneur.
Puis j'ai continué à lire et le Psaume responsorial s'est écrié : « Si aujourd'hui vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs. Je sais que mon cœur s'endurcit pour me protéger d'être blessé davantage. Parfois, je résiste à être vulnérable parce que ce n'est pas réciproque ou j'ai l'impression que je vais être laissé sans.
Mon cœur s'est finalement arrêté sur le verset avant l'Évangile : « Dès maintenant dit le Seigneur, reviens à moi de tout ton cœur, car je suis miséricordieux et miséricordieux.
Je sais que renoncer aux sucreries (mon café au lait sucré me manque déjà), aux collations (mon repas d'adulte est mon préféré), minimiser le temps d'écran (je suis facilement distrait) tout au long de la journée et augmenter mon temps de prière est bon pour moi. Ce n'est pas non plus vraiment de la mortification, mais cela augmente mon obéissance intérieure.
En fin de compte, le Seigneur ne se concentre pas sur mon offrande extérieure, ce sont mes motivations intérieures qui me permettent de revenir à Lui. C'est la posture de mon cœur dans ce que j'offre qui permettra à sa grâce et à sa miséricorde de prendre racine en moi.
Ma sœur, peut-être êtes-vous dans une saison où vous avez l'impression que le Carême vous a échappé ou que vous n'en tirez rien. Aujourd'hui, revenez à lui de tout votre cœur et permettez-lui de cultiver sa grâce et sa miséricorde en vous tout au long de votre parcours de carême.
Permettez à sa grâce et à sa miséricorde de prendre racine. // Mytae Carrasco WallaceClick to tweet