L'un des sujets sur lesquels on me demande le plus souvent de parler en tant qu'évangéliste catholique est la prière. Et cela a du sens puisque j'ai écrit un livre de témoignage/dévotion sur la prière. Mais même ainsi, je vois encore parfois la prière comme une corvée plutôt qu'une réponse à l'invitation de Dieu à être en relation avec Lui.
J'ai de petites vérifications avec le Seigneur tout au long de la journée, j'écoute de la musique de louange gospel ou contemporaine et je donne un "Louez-vous Jésus!" aussi souvent que le moment se présente, mais j'ai toujours soif de plus de temps avec Dieu. En même temps, plus je réfléchis à quoi prier, quand prier et pendant combien de temps, je suis un peu dépassé et je passe simplement à l'élément suivant sur ma liste de choses à faire.
Je ne veux pas que ma relation avec Dieu soit juste un élément sur ma liste de choses à faire.
Et Dieu non plus.
Dans la lecture de l'Évangile d'aujourd'hui (Matthieu 6 :9-13), Jésus nous donne la prière du « Notre Père ». Cela nous rappelle que Dieu, qui est la vie elle-même, est plus grand que tout, dispensateur de toutes les bonnes choses et insondablement plus miséricordieux que nous ne pouvons l'imaginer. Et il nous aime !
Si vous avez l'impression que la prière est pénible, fatigante ou que la pensée vous ennuie, je vous invite à être honnête avec le Seigneur. Demandez-lui de vous révéler d'où viennent ces sentiments, pourquoi ils persistent et comment vous pouvez en sortir. Cette communication honnête est en soi une belle prière.
Notre Père, s'il te plaît, allume notre désir pour toi et aide-nous à répondre à ton amour infini avec foi et discipline. Amen.
Notre Père, s'il te plaît enflamme notre désir pour Toi. // @chikasworldClick to tweet