Il y a quelque temps, ma nièce d'âge préscolaire a été sanctionnée par son professeur pour avoir pris une mauvaise décision en classe, et la nouvelle de la méchanceté a finalement fait son chemin jusqu'à ses parents. Ma belle-sœur, de la manière la plus douce possible au milieu d'un câlin matinal, a parlé à ma douce nièce de ce qu'elle avait fait et pourquoi c'était mal.
Bien sûr, le cœur tendre de ma chère nièce avait tellement honte que les larmes ont coulé, grosses et bruyantes. Elle savait qu'elle avait mal agi. Elle savait qu'elle avait déçu son professeur et ses parents.
Nous pouvons tous comprendre son cœur, n'est-ce pas ? Chaque jour, je suis déçu par mes propres échecs. Chaque jour, je suis attristé par les nombreuses transgressions à travers le monde qui blessent Notre-Seigneur et érodent notre relation avec Lui. Ça pique de part en part quand nous ne sommes pas à la hauteur de notre appel.
Même à l'âge tendre de quatre ans, ma nièce savait la même chose.
Mais les lectures d'aujourd'hui portent toutes sur la miséricorde de Dieu. La première lecture du livre de Michée proclame hardiment que le Seigneur ne persiste pas éternellement dans la colère, mais se plaît plutôt à être miséricordieux. Sa compassion est si grande, si vaste qu'Il souhaite jeter chacun de nos péchés dans les profondeurs de la mer ( voir Michée 7:18-19).
Ce sont de belles paroles à méditer, mes sœurs. Dans nos propres "câlins spirituels" avec le Seigneur, ils nous rappellent qu'Il est présent en toute douceur. Il nous aide à surmonter nos lacunes. Il nous donne la grâce de faire mieux demain.
Comme c'est beau pour ma nièce de connaître cette miséricorde à un si jeune âge ! Comme c'est beau pour elle d'apprendre que Dieu est miséricordieux tout comme ses parents sont miséricordieux. La vie et l'amour de sa famille sont la version en temps réel de ces belles paroles de l'Écriture.
Si vous avez honte du péché aujourd'hui, soeur, faisons confiance à ces paroles de l'Ecriture. Il tient toujours la porte de la miséricorde ouverte.
Il est présent en toute douceur. // Karen SchultzClick to tweet