« Tu es mon Fils bien-aimé ; avec vous je suis bien content. // Luc 3:22
Je me tenais devant l'évier en train de laver la vaisselle du petit-déjeuner, ressentant ma tristesse. La journée semblait belle, et pourtant la mort pas trop lointaine de mon père a apporté un nuage de chagrin qui semblait planer sur moi, même dans un bon jour. Accueillant cette émotion et étant présent à ce que je ressentais, je me suis souvenu qu'à tout moment je pouvais entrer dans l'amour que Dieu a toujours pour moi. À tout moment, je pouvais m'appuyer sur la vérité que je suis la bien-aimée de Dieu. Sans éviter, rejeter ou faire honte à la tristesse que je ressentais, mon corps s'est détendu alors que ma perspective changeait et que l'amour devenait mon objectif. C'était comme un petit "regard vers le haut" (la description de la prière de Sainte Thérèse) qui m'a apporté quelques moments de chaleur, de proximité et d'intimité avec Dieu, même en lavant la vaisselle.
Aujourd'hui, nous célébrons la fête du Baptême du Seigneur, concluant notre célébration de la période de Noël. Cette fête est l'un des trois événements qui composent la célébration de l'Épiphanie : la Visite des Mages, le Baptême dans le Jourdain et les Noces de Cana. Dans ces événements saints, la divinité de Dieu se manifeste parmi nous. Dieu vient à notre rencontre.
Et pourtant, cette sainte fête n'est pas seulement un événement du passé. Ces mystères peuvent toucher même les expériences humaines les plus ordinaires de nos vies, même debout devant l'évier de la cuisine. À tout moment, vous pouvez ouvrir votre cœur pour entrer dans l'amour que Dieu a pour vous toujours et à chaque instant.
Nous entendons les paroles du Père du Ciel sur Son Fils Jésus :
« Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai pris plaisir » (Luc 3:22).
Que se passe-t-il lorsque vous prenez un moment, en ce moment, pour ouvrir votre cœur afin de recevoir la bien-aimée de Dieu pour vous et vous permettre d'entrer dans l'amour qu'Il a pour vous en ce moment même ? Écoutez ses paroles et votre cœur.
Dieu vient à notre rencontre. // Mary Catherine CraigeClick to tweet