En regardant la date sur le calendrier, je ressens un pincement au cœur. Mes plus vieux diplômés du lycée ce week-end. L'émotion n'est pas tant de douleur ou de tristesse, mais plutôt une plénitude. Parfois, nous pouvons aimer si fort que notre cœur souffre d'une bonne manière du fait même d'aimer autant et pendant si longtemps.
Je suppose que c'est ce qui est censé arriver. J'étais censée me marier, avoir des enfants et les élever pour qu'ils quittent la maison, s'aventurer seuls et quitter le nid. Le petit qui exigeait d'être mis dans le porte-bébé sur mon dos pendant que je cuisinais est maintenant capable de se débrouiller seul, de se nourrir, de subvenir à ses besoins dans ce monde hors de chez moi.
La lecture de l'Ancien Testament d'aujourd'hui concerne la lignée et l'héritage dans une famille. Je ne pense pas être l'un de ces hommes pieux de nos ancêtres dont l'héritage est rappelé par tous. Je me sens comme l'un de ces autres dont les souvenirs s'estompent. Pourtant, quand je regarde mon fils, devenu fort et sain d'esprit, de corps et d'esprit, je sais que j'ai coopéré avec le Seigneur à quelque bien pour ce monde. C'est mon héritage.
Que vous soyez appelée à une maternité physique ou spirituelle, le monde peut être meilleur grâce à votre vie et à la vertu dont vous faites preuve. Nous avons tous des personnes ou des projets que nous sommes invités à materner. Cela fait partie de ce que signifie être une femme catholique. Et en tant que mère, nous faisons grandir et nourrissons souvent ces personnes ou ces idées jusqu'à un lieu d'indépendance. Ils font partie de notre héritage longtemps après que nous ayons quitté la terre.
Qui ou quoi êtes-vous invité à nourrir ? De quoi vous demande-t-on de lâcher prise ? Seigneur, aide-nous à voir la situation dans son ensemble et comment notre vertu quotidienne travaille pour ta plus grande gloire.
Seigneur, aide-nous à avoir une vue d'ensemble. // @maryruthhackettClick to tweet
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