L'été dernier, j'ai appris de première main la réalité de la présence du Christ à ceux qui souffrent quand j'ai attrapé la maladie de Lyme. Il a attaqué les articulations de ma jambe droite, je ne pouvais donc pas marcher sans douleur atroce. Je pouvais à peine me rendre aux toilettes et je m'asseyais impuissante dans la baignoire pendant que mon mari faisait couler l'eau. Tous mes repas m'étaient apportés sur un plateau, et nos amis livraient de nombreux dîners. J'ai même reçu la grande grâce d'une visite à domicile de mon pasteur qui m'a offert l'Eucharistie et l'Onction des Malades.
La réalité est que les maladies sont extrêmement isolantes même lorsque l'on reçoit des soins constants des autres. Il y avait des jours où la solitude me submergeait alors que je passais une autre longue journée sur le canapé, incapable de bouger, attendant juste d'aller mieux. C'est pourquoi le Christ nous dit que lorsque nous visitons les malades, nous le visitons. (Voir Matthieu 25:35-40.)
Car c'est dans nos moments les plus sombres, nos souffrances les plus profondes, nos moments de faim, à la fois physique et spirituelle, que le Christ habite en nous. Il sait parfaitement ce que nous vivons. Il était là d'abord dans sa souffrance physique de sa passion et de sa mort sur la croix et dans la profonde solitude isolante du samedi saint alors qu'il descendait en enfer. Il nous attend là-bas.
Il nous rencontre là-bas pour nous ressusciter, pour nous racheter, car il utilise nos souffrances pour nous faire un avec Lui. Ces dures souffrances aussi passeront.
Si c'est ainsi que nous comprenons la souffrance, alors nous devrions vouloir courir vers ceux qui souffrent, ceux qui ont faim, ceux qui sont dans le besoin. Quand nous allons consoler ceux qui souffrent, nous le trouvons, notre Seigneur, qui a souffert pour nous. Lorsque nous nous tenons au pied de la croix de notre prochain, nous nous tenons au pied de la sienne et l'entendons dire : « Tout ce que tu as fait pour l'un de mes plus petits frères, tu l'as fait pour moi » (Matthieu 25 :40). Et quand nous allons vers eux, ils reçoivent Christ en nous.
Ce Carême, méditons, aux côtés de ce saint homme , au pied de la Croix et aux sept dernières paroles du Christ.
Susanna Spencer est la rédactrice théologique de Blessed is She qui a étudié la théologie et la philosophie dans sa vie antérieure. Elle s'occupe avec joie de ses trois adorables petites filles, de son petit garçon et de son cher mari à Saint Paul lorsqu'elle n'écrit pas et n'édite pas. Elle aime les belles liturgies, cuisiner de délicieux repas, cuisiner des sucreries incroyables, lire de bons livres, élever ses enfants, suivre le baseball avec désinvolture et parler à son mari philosophe. Vous pouvez en savoir plus sur elle ici . Elle est la rédactrice théologique des études sur le catéchisme et des études sur les mystères .