Les mains jointes sur la table de la cuisine, j'étais assise, les yeux troubles, à fixer les rayures sur sa surface en bois. Je sortais d'un de ces sanglots déchirants avec les yeux gonflés et humides, des spasmes dans la poitrine et un engourdissement au bout des doigts.
C'était trop. J'essayais de planifier comment gérer mon horaire de travail, l'horaire de travail de mon mari, les horaires de la garderie et de l'école des enfants, le tout en plus des factures, de la cuisine, du nettoyage et d'une pandémie mondiale. Et je n'en pouvais plus. J'ai craqué. Tout semblait trop, trop dur et trop impossible.
Et j'étais en colère.
Cette nuit-là, j'étais au lit, tournant et retournant, la tête me faisant mal à cause de mes pleurs précédents et complètement incapable de me détendre. J'ai levé les yeux vers le plafond et exaspéré, j'ai dit à Dieu :
Ugh, en plus de TOUT, tu vas aussi me priver de sommeil !
Et dans sa douceur et sa miséricorde, dans son amour et son affection paternels, il m'a dit : « Je connais tes œuvres, ton travail et ta persévérance » (Apocalypse 2 :2).
Il me voit, dans toute ma souffrance et mon stress. Parfois, j'ai besoin qu'on me rappelle que le Père me voit comme sa fille bien-aimée. Il sait tout ce qui est sur mon cœur. Il connaît les joies et les peines, les triomphes et les échecs. Il voit tout, et il m'aime dans tout mon désordre et ma colère.
Cela me donne de l'espoir. Il n'enlève peut-être pas toutes les croix, mais Il allège la charge.
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Il connaît les joies et les peines. // @substance_soulClick to tweet