Si s'inquiéter était un sport, je serais aux Jeux olympiques. Et je rapporterais l' or à la maison.
Depuis mon enfance, j'ai une personnalité anxieuse. Je dois donc admettre que j'ai été surpris lorsque Jésus m'a expliqué que dans la parabole du semeur, les graines parmi les épines sont celles qui sont étouffées par «les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie» (Luc 8:14).
Une attaque de panique n'est pas quelque chose pour laquelle je serais volontaire. Ce n'est certainement pas riche ou agréable. Les personnes diagnostiquées avec un trouble anxieux ou d'autres formes de maladie mentale savent mieux que quiconque qu'il est impossible de simplement choisir de s'en débarrasser.
Au fur et à mesure que je devenais de plus en plus sur la défensive, tout en lisant les Écritures, j'ai reconnu à quel point l'ennemi était rusé en tordant les paroles du Christ dans ma tête !
Ironiquement, je me suis retrouvé à m'inquiéter à nouveau pour vous, chère sœur. Que vous pourriez être quelqu'un qui vit avec une maladie mentale et croire le mensonge que vous êtes inférieur à. Ou que vous pourriez être quelqu'un qui ne comprend pas encore les complexités de la maladie mentale et pense à tort que c'est quelque chose que l'on peut simplement faire passer ou prier.
Je veux être clair, la maladie mentale et les troubles anxieux ne sont pas des exemples de graines qui tombent sur des épines. Je suis sur la défensive et j'ai peur, quand ils démontrent un manque de confiance en Dieu, en la bonté de Dieu et en ma dépendance envers lui. Et ce ne sont pas des choses dont je suis fier.
Mais par la grâce de Dieu, et grâce au don qu'est le sacrement de la réconciliation, j'ai la foi que je peux m'enraciner dans une bonne terre en m'efforçant intentionnellement d'écouter la Parole de Dieu et de "l'accueillir d'un cœur généreux et bon" (Luc 8:15).
écouter la dévotion d'aujourd'hui
Je peux m'enraciner dans un bon sol. // Sarah RoseClick to tweet