L'air frais de septembre soufflait doucement dans la pièce alors que mon mari ouvrait la porte arrière pour partir au travail. Une terreur solitaire était assise dans ma poitrine. Je ne voulais pas qu'il parte. Je ne voulais pas affronter la journée seule - être à la maison avec les enfants, leur enseigner leurs leçons, les garder heureux tout l'après-midi et aspirer au calme après le coucher, pour tout affronter à nouveau le lendemain.
« J'ai peur », ai-je lâché. "Je ne peux pas le faire aujourd'hui."
Il m'a regardé avec amour et inquiétude et est revenu dans la pièce. M'attirant près de lui, il pria : « Cher Seigneur Jésus, sois avec Susanna aujourd'hui. Protégez-la de ses peurs. Aide-la à vivre fidèlement sa vocation. Amen."
En regardant dans mes yeux remplis de larmes, il a dit : « Tu peux le faire. Vous êtes plus que compétent. Je prierai pour vous.
Cette journée a été un peu plus facile que les précédentes. Grace m'a aidée alors que je combattais le démon de la paresse qui essayait d'aspirer toute la joie de ma belle vie.
Il m'a fallu des mois, des années à chercher à être joyeux, à être fidèle à ma vocation, à avouer ma peur de mon travail quotidien, quand un jour alors que je planifiais la semaine de l'école à la maison, j'ai ressenti de la joie. C'était une joie profonde et durable que je n'avais pas encore ressentie auparavant.
La lumière a coulé dans les coins sombres de mon cœur et m'a montré que Jésus avait toujours été là.
Il avait attendu là avec Sa joie.
Puis j'ai appris que lorsque Jésus promet d'alléger nos fardeaux, il ne veut pas dire que nos fardeaux seront ôtés ( voir Matthieu 11:28-30). Il veut dire que ce qui semblait autrefois pénible ne le paraîtra plus.
La tâche autrefois difficile sera légère.
Lorsque nous souffrons à ses côtés, la souffrance que nous supportons devient légère.
Lorsque nous portons nos fardeaux à ses côtés, nos fardeaux deviennent une joie.
écouter la dévotion d'aujourd'hui
Jésus promet d'alléger nos fardeaux. // Susanna SpencerClick to tweet