C'est un de ces jours où je n'ai aucune idée du jour réel. J'étais en train de jurer à mon mari que c'était lundi, ce qui lui a donné un de ces regards s'il-vous-plaît, laissez-la-se-tromper-ce-ne-pourrait-pas-être-lundi. Heureusement j'avais tort. Mais bon sang ! Si c'est un signe que je/nous pourrions utiliser une pause, je ne sais pas ce que c'est !
Nous avons nous-mêmes le sentiment que ce que nous faisons n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan. Mais l'océan le serait moins à cause de cette goutte manquante. // Bienheureuse Mère Teresa
Avec des nuits de travail tardives, parsemées de vacances et de responsabilités de la vie, j'ai l'impression que ma tête est juste au-dessus de l'eau. Jeter un coup d'œil. Essayer de trouver un terrain. Je sais que c'est là. Encore quelques coups jusqu'à ce que mes pieds puissent toucher le sol afin que je puisse trouver mes repères et, espérons-le, me frayer un chemin jusqu'à la terre ferme. C'est là. Pays sec. Soleil. Brise salée. Et, chaleur.
Le sable doux qui s'écrase sous vos orteils. Le lieu d'atterrissage qui vous permet de vous asseoir et de profiter des sons de l'océan au lieu de vous forcer à combattre le courant. Où vous pouvez simplement profiter de l'air salé. Respirez-le. Sentez-le sur votre peau. Apprécier.
Je sais que c'est là. Mais quand on passe vague après vague, c'est difficile de vraiment savoir. Tout ce que vous voyez, c'est la prochaine vague qui arrive. Vous priez pour pouvoir surmonter ce prochain - juste ce prochain - parce que c'est la seule énergie que vous pouvez rassembler pour ce moment. Assez d'énergie pour le suivant.
Et parfois ça va. Parfois, c'est juste la saison. Nous avons été jusqu'à nos oreilles en cette saison ces dernières semaines, mais heureusement, l'eau se calme. Et, heureusement, je sais nager. Même si ça a l'air rugueux. Même si ce n'est pas tout à fait efficace. Je suis juste reconnaissant de pouvoir marcher. Reconnaissant.
Les longues heures de travail sont des journées/semaines/mois difficiles pour tout le monde. Les limites sont testées à la fois physiquement et mentalement. Jetez un bébé qui fait ses dents dans le mélange - celui qui aime cambrer le dos et ne pas être consolé - et vous avez un mélange pour le potentiel de se noyer.
Mais je ne me noie pas. Je ne vais pas me noyer. La grâce abonde . Et, c'est bon.
Jetons-nous dans l'océan de sa bonté, où chaque défaut sera annulé et l'anxiété transformée en amour. // Saint Paul de la Croix
La passion de Jésus est une mer de douleurs, mais c'est aussi un océan d'amour. Demandez au Seigneur de vous apprendre à pêcher dans cet océan. Plongez dans ses profondeurs. Peu importe à quelle profondeur vous allez, vous n'atteindrez jamais le fond. // Saint Paul de la Croix
Grace abonde. Et c'est bien.Click to tweet
Les paroles des saints me retiennent en ces temps. Ils me rappellent que chaque petit geste compte et que le fait que je fasse du surplace est acceptable. Ils me rappellent que même si mon petit océan m'épuise de temps en temps, je suis toujours reconnaissant pour chaque partie de celui-ci. Les deux bambins et le merveilleux mari constituent mon petit océan de bonté. C'est le même océan où Son Amour peut toujours être trouvé, que ce soit sur la plage de sable ou au fond des vagues déferlantes.
Chaque fois que je réponds avec amour et tendresse, Sa Bonté et Amour rencontre mes enfants et mon mari. Les saints me rappellent que Son Amour abonde et que d'une manière ou d'une autre mes manquements peuvent être transformés par Sa Grâce. Ils me rappellent qu'on m'a appris à aimer. Et, par conséquent, je suis capable de le partager quotidiennement et au mieux de mes capacités de maman endormie.
Même si je lutte, je sais que je les aime de tout ce que je suis. Et, à cause de cette vérité, je sais qu'à la fin de mes jours, j'ai erré du côté de l'Amour autant que ma petite maman le peut.
Le défi pour moi est de trouver Lui et Son Amour dans mes vagues déferlantes et au soleil. Savoir que c'est une saison. Que ça passera. Et, avec Sa Grâce, embrasser avec joie les hauts et les bas de ma vocation.
Les saints sont toujours si géniaux pour encourager en moi une perspective qui apaise mon âme en ces temps difficiles. Qu'est-ce qui vous aide à surfer calmement sur les vagues alors qu'elles se brisent les unes après les autres ?
Amanda Perales est une épouse catholique et maman de deux petits. C'est une chercheuse de sainte sagesse, une amoureuse de tout ce qui concerne le café et le sommeil, une gourmande qui aime cuisiner, en quelque sorte croquante, et une mama-tographe qui essaie de dire son Fiat quotidien pour Celui à qui son âme aspire. Elle blogue sur Erring on the Side of Love .