Je pensais que je vivais ma vie avec une conscience intentionnelle de l'équilibre dans notre vie familiale - pas trop d'activités parascolaires pour les enfants et pas trop d'engagements à l'extérieur de la maison pour mon mari et moi.
Bien sûr, il y a eu des jours où j'aurais souhaité que l'entraînement de baseball soit annulé ou que je fasse appel à ma belle-mère pour emmener notre fille à un cours de théâtre musical. Mais je pensais que c'était parce que je manquais de sommeil et que j'avais besoin d'une petite pause dans la routine, pas parce que nous avions beaucoup de choses à faire. Je me disais : « un parascolaire pour chaque enfant, c'est faisable ». Mais cela n'incluait pas les engagements que mon mari ou moi avions ou ceux que nous partagions.
Une nouvelle version de la vie à la maison
Alors que nos routines s'arrêtaient brusquement , nous avons été plongés dans une nouvelle (plus) version de la vie à la maison.
Au début, j'ai ressenti le vide car mes enfants ne pouvaient pas physiquement aller à l'école. Et puis, petit à petit, leurs activités parascolaires se sont estompées. Je me suis senti un peu soulagé de ne pas avoir à emmener les enfants nulle part.
Au cours de la semaine, les journées ressemblaient toujours à une course folle pour faire les devoirs, commencer par terminer la lecture assignée, signer les devoirs pour confirmer que nous l'avons fait, préparer le dîner, dîner, commencer la routine du coucher... et n'oubliez pas c'est aussi la semaine des esprits !
J'avais vraiment l'impression que ce rythme enlevait le plaisir du temps que je passais avec ma famille.
Soudain, je n'ai plus eu besoin d'être un flic des devoirs ou d'essayer de planifier à l'avance et de penser aux besoins de chacun en dehors de la maison. Je pouvais juste me concentrer sur ma famille.
Le plus que nous ayons vécu à la maison
Pour beaucoup d'entre nous, c'est tout ce que nous avons vécu à la maison. Nous mangeons à la maison, profitons de divertissements à la maison (comme des films, des jeux de société et des émissions de cuisine) et profitons d'une diffusion en direct du zoo de Cincinnati (j'ai tellement appris sur les hippopotames avec les enfants).
Nos maisons sont devenues le centre de tout ce que nous faisons. L'épicerie et les achats au détail se font désormais depuis le canapé. Toutes les distractions extérieures ont été éliminées.
Peut-être avions-nous besoin de ce temps pour revenir les uns aux autres, pour revenir vers les personnes pour lesquelles nous faisons toutes ces choses.
Faire de la famille une priorité
Nos familles sont au centre de la vocation que Dieu nous a donnée. Nous essayons de trouver un équilibre lorsque nous sentons que nos vies deviennent trop occupées. On planifie des vacances car on pense que c'est l'antidote qui va nous ressourcer pour se replonger dans la réalité de la routine.
Les parcs à thème, les vacances en Europe, les voyages d'été à la plage, le camping et toutes les autres expériences extérieures sont bonnes en elles-mêmes. Mais parfois, le simple fait de faire ces plans nous éloigne les uns des autres. Avec de nombreux endroits en pause en ce moment, on nous rappelle que nous ne sommes pas obligés d'aller quelque part pour créer des souvenirs en famille. Le monde n'est pas là où nous trouvons le temps d'être ensemble. C'est la maison.
Une fondation solide
Ces merveilleux voyages peuvent nous échapper, mais pas la base de la vie de famille.
Les enfants peuvent avoir l'occasion d'entrevoir un mariage authentique alors que les conjoints s'adaptent au travail à domicile et aux nouvelles dynamiques. Ces circonstances créent des opportunités pour une résolution saine des conflits, qui fait partie de la vie familiale normale.
Les frères et sœurs peuvent exprimer des opinions les uns sur les autres et tenter de se parent. Aussi frustrantes que puissent être ces querelles entre frères et sœurs ou ces désaccords parentaux, elles renforcent l'unité familiale.
Alors que tout reste en pause, nous avons eu l'occasion pour toute la famille de se reconnecter de manière nouvelle et significative. Nous ne savons peut-être pas ce qui nous attend, mais tout ce que nous faisons chez nous nous aidera à redécouvrir ce que nous apprécions, qui nous aimons et comment nous les aimons. Cela nous aide à nous réengager les uns envers les autres une fois que la rentrée dans le monde extérieur se produit.
Profiter l'un de l'autre
Dernièrement, notre famille a taillé nos rosiers, fait des crêpes aux myrtilles le dimanche, fait la lessive ensemble et s'est plongée dans les choses très ordinaires de ce qu'il faut pour gérer un ménage.
Pour la première fois depuis longtemps, ce n'est pas seulement reposer sur mes épaules en tant qu'épouse et mère.
Mon mari peut descendre du travail à domicile et sortir les poubelles ou venir voir comment se passe l'enseignement à domicile.
Les enfants peuvent partager l'œuvre d'art dont ils sont si fiers au milieu de la journée avec leur père, plutôt que d'attendre qu'il rentre du travail.
Le temps que je ne passe pas dans la voiture est maintenant utilisé à jouer dans notre cour, à regarder Frère François sur Formed ou à prier le Chapelet de la Divine Miséricorde en famille.
Soudain, le monde s'est arrêté. Mais cela nous a permis d'être à la maison et de savoir ce qu'est la maison et que la famille est toujours au centre de tout ce que nous faisons.
Comment cette période a-t-elle recadré votre vie de famille ?
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